Les méta-jeux: l'otaku dans le sens du poil (1)
SEGAGAGA (Sega, Dreamcast 2001)
Depuis longtemps déjà on fait appel à la fidélité et à la dévotion des joueurs pour une marque ou un support. Celui-ci se voit régulièrement récompensé par des actions, objets collector et autres jeux pensés pour les vieux routards des consoles Nintendo, Sega, Sony, et leurs collègues.
C'est précisément de ces jeux que l'on va parler ici, à l'occasion de la sortie sur Nintendo DS de l'adaptation de Game Center CX.
Au début des années 90, le jeu Parodius présentait une compilation des shmups de Konami en parodiant les univers de Salamander et Gradius et tout un ensemble de références chères aux adeptes de l'éditeur.
SNK a suivi la même philosophie (en plus sérieux) avec le pavé King of Fighters, qui présentait entre autres les deux héros d'Ikari Warriors, Ralph et Clark.
Depuis les compilations se sont banalisées, avec les Smash Bros, les jeux de sport estampillés Mario, les Itadaki Street de Sony, etc.
Concernant l'étonnant Segagaga, on atteind un niveau supplémentaire. Le joueur a pour mission de redresser les parts de marché de Sega en investissant les différents domaines de la création d'un jeu. On se situe en 2025, et l'on vous confie le projet Segagaga...
Le jeu est découpé en plusieurs phases, du recrutement de vos équipes (on combat les employés comme des Pokemon, pour qu'ils se joignent à nous) à la phase de création et de promotion des jeux. Il est ici question de concurrencer un certain DOGMA sur le marché, qui possède au départ 97% des parts!!
On fait bien sûr ici allusion au lancement de la Dreamcast en 1998 face à l'hégémonie de Sony. Le plus surprenant dans tout cela est l'auto-dérision pratiquée par la marque, qui s'adresse à ses dévoués joueurs pour la sortir virtuellement de l'impasse économique. Une première dans ce milieu, où le rêve proposé au joueur prime sur la réalité du développement. Chez Nintendo notamment, où rien ne filtre qui ne soit approuvé par le service communication. Le Disneyland du jeu?
On trouvera donc dans Segagaga du RPG, des mini-jeux, toute une galerie de personnages emblématiques de la marque, y compris le personnel (Sonic, Alex Kidd, le président Irimajiri Shoichiro dans une version parodique).
Le jeu est indispensable aux fans de Sega, d'autant plus que, marquant un des derniers coups d'éclat de la marque, il fut proposé dans différentes éditions, avec DVD, livret retraçant l'histoire de Sega, objets collector, le tout en japonais hardcore.
On saluera à ce titre la team DeltaHead qui travaille d'arrache-pied pour sortir un patch de traduction, à graver avec votre copie de Segagaga. Du boulot, du lourd.
On finit en beauté avec l'intro du jeu:
Depuis longtemps déjà on fait appel à la fidélité et à la dévotion des joueurs pour une marque ou un support. Celui-ci se voit régulièrement récompensé par des actions, objets collector et autres jeux pensés pour les vieux routards des consoles Nintendo, Sega, Sony, et leurs collègues.
C'est précisément de ces jeux que l'on va parler ici, à l'occasion de la sortie sur Nintendo DS de l'adaptation de Game Center CX.
Au début des années 90, le jeu Parodius présentait une compilation des shmups de Konami en parodiant les univers de Salamander et Gradius et tout un ensemble de références chères aux adeptes de l'éditeur.
SNK a suivi la même philosophie (en plus sérieux) avec le pavé King of Fighters, qui présentait entre autres les deux héros d'Ikari Warriors, Ralph et Clark.
Depuis les compilations se sont banalisées, avec les Smash Bros, les jeux de sport estampillés Mario, les Itadaki Street de Sony, etc.
Concernant l'étonnant Segagaga, on atteind un niveau supplémentaire. Le joueur a pour mission de redresser les parts de marché de Sega en investissant les différents domaines de la création d'un jeu. On se situe en 2025, et l'on vous confie le projet Segagaga...
Le jeu est découpé en plusieurs phases, du recrutement de vos équipes (on combat les employés comme des Pokemon, pour qu'ils se joignent à nous) à la phase de création et de promotion des jeux. Il est ici question de concurrencer un certain DOGMA sur le marché, qui possède au départ 97% des parts!!
On fait bien sûr ici allusion au lancement de la Dreamcast en 1998 face à l'hégémonie de Sony. Le plus surprenant dans tout cela est l'auto-dérision pratiquée par la marque, qui s'adresse à ses dévoués joueurs pour la sortir virtuellement de l'impasse économique. Une première dans ce milieu, où le rêve proposé au joueur prime sur la réalité du développement. Chez Nintendo notamment, où rien ne filtre qui ne soit approuvé par le service communication. Le Disneyland du jeu?
On trouvera donc dans Segagaga du RPG, des mini-jeux, toute une galerie de personnages emblématiques de la marque, y compris le personnel (Sonic, Alex Kidd, le président Irimajiri Shoichiro dans une version parodique).
Le jeu est indispensable aux fans de Sega, d'autant plus que, marquant un des derniers coups d'éclat de la marque, il fut proposé dans différentes éditions, avec DVD, livret retraçant l'histoire de Sega, objets collector, le tout en japonais hardcore.
On saluera à ce titre la team DeltaHead qui travaille d'arrache-pied pour sortir un patch de traduction, à graver avec votre copie de Segagaga. Du boulot, du lourd.
On finit en beauté avec l'intro du jeu: